Créée en mai 2016, la Chaire Fondation Caroline Durand en audition et vieillissement de l’Université de Montréal (UdeM) vise à minimiser les conséquences de la déficience auditive, à réduire l’isolement des personnes qui en sont affectées, à optimiser la communication entre elles et à améliorer ainsi leur qualité de vie. En effet, à partir de 65 ans, environ une personne sur trois est atteinte d’une déficience auditive et une personne sur deux à partir de 75 ans.
Détenue jusqu’à présent par le Dr Jean-Pierre gagné, professeur à l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’UdeM et chercheur au CRIUGM, la chaire se renforce avec la nomination de deux nouveaux co-titulaires, Dr François Champoux et Dre Adriana Lacerda, pour un mandat conjoint de cinq ans. L’objectif de cette association est de consolider l’ancrage entre les deux axes de recherches de la chaire que sont les neurosciences du vieillissement (axe 1) et la promotion de la santé, les soins et les interventions (axe 2).
Dr François Champoux, est professeur titulaire à l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine et chercheur au CRIUGM. Il dirige le laboratoire de recherche en neurosciences auditives de l’UdeM. Ses travaux portent sur l’impact fonctionnel et structurel de la surdité.
Il s’intéresse particulièrement aux effets de la perte auditive sur les processus liés à la perception, l’action et la cognition et sur l’étude des substrats neuronaux responsables des performances. Il sera responsable de l’Axe 1.
Dre Adriana Lacerda, est professeure agrégée à l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine et chercheuse au CRIUGM. Elle dirige le laboratoire de recherche en audition et vieillissement en collaboration avec Dr Jean Pierre Gagné. Elle s’intéresse à la promotion de la santé auditive et la prévention de la perte auditive, ainsi qu’aux différents aspects psychosociaux liés à la surdité. Ses travaux portent principalement sur l’optimisation de la communication, de la participation sociale et de la qualité de vie, l’amélioration de la qualité des services de santé, la diminution de la stigmatisation en lien avec la surdité et l’âgisme. Elle sera responsable de l’Axe 2.