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De nouveaux biomarqueurs pour étudier la maladie d’Alzheimer et les maladies neurodégénératives à l’aide de l’imagerie et la protéomique

Conférence Midi

Amphithéâtre Le Groupe Maurice du CRIUGM, 4545 chemin Queen-Mary, Montréal (Qc) H3W 1W4
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Conférencière : Alexa Pichet Binette, Ph. D., Clinical Memory Research Unit, Lund University

Le 10 janvier 2024 de 12h à 13h

Biographie

Alexa Pichet Binette a obtenu son doctorat en neurosciences de l’Université McGill sous la supervision de la Dre Sylvia Villeneuve. Elle a ensuite rejoint le groupe d’Oskar Hansson et l’équipe BioFINDER à l’Université de Lund, en Suède, où elle est présentement chercheuse postdoctorale. Ses travaux de recherche intègrent l’imagerie multimodale et les biomarqueurs pour mieux comprendre le vieillissement et les maladies neurodégénératives, en particulier la maladie d’Alzheimer, et sont financés par les FRQS et la Fondation BrightFocus.

Description

Les protéines amyloïde-beta et tau sont les principales pathologies de la maladie d’Alzheimer (MA) et commencent à se déposer dans le cerveau des décennies avant l’apparition de tout symptôme clinique. Les deux protéines peuvent être visualisées in vivo dans le cerveau à l’aide de la tomographie par émission de positrons (TEP), qui permet d’étudier la physiopathologie de la MA à travers tout le continuum de la maladie. De récentes avancées dans le développement de biomarqueurs dans les fluides (plasma, liquide céphalo-rachidien), notamment en protéomique, permettent également d’étudier en détails plusieurs autres dérèglements cellulaires qui mènent au déclin cognitif et d’obtenir un portrait plus clair sur les processus multifactoriels qui entraînent la neurodégénérescence. Cette présentation discutera de travaux récents combinant des marqueurs de fluides et d’imagerie pour mieux comprendre physiopathologie de la MA.

Amyloid and tau proteins are the main pathological hallmarks of Alzheimer’s disease (AD) that start to deposit in the brain decades before the onset of any clinical symptom. Both proteins can be imaged in vivo in the brain using positron emission tomography (PET), which allows to study AD pathophysiology across the whole continuum of the disease. There has also been a lot of recent advances in fluid biomarkers development that can complement how we can study the disease processes, including promising markers from proteomics. My research aims to combine neuroimaging and novel fluid biomarkers to better understand the mechanisms leading to cognitive decline and risk or protective factors of AD. The talk will discuss recent work combining such markers to shed light on AD pathophysiology.