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Simona Brambati nommée titulaire de la Chaire Courtois III en neuroscience fondamentale

Le centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM/CCSMTL) a le plaisir d’annoncer que Simona Brambati, chercheure régulière, s’est vue attribuer la Chaire Courtois III en neuroscience fondamentale de la Faculté des arts et des sciences (FAS) de l’Université de Montréal. Créée en 2021, cette Chaire philanthropique est destinée à favoriser la découverte en recherche fondamentale de professeur(e)s en début ou en milieu de carrière au sein de la FAS.

Chercheuse au CRIUGM depuis 2011 et directrice du laboratoire Lingua, Simona Brambati est également professeure titulaire au département de psychologie de la FAS. Ses recherches portent sur les neurosciences du langage des populations en santé et des populations cliniques. Dans le cadre de cette chaire, Dre Brambati mènera ses projets de recherche sur sept ans.

Les premières années seront consacrées à améliorer la compréhension de l’influence des sexes biologiques sur la représentation du langage dans le cerveau, c’est à dire leur influence sur les réseaux cérébraux fonctionnels et structurels du langage. Des techniques de neuroimagerie seront utilisées pour observer la manière dont le cerveau se comporte lorsqu’il remplit des tâches de langage et les caractéristiques des structures cérébrales qui sont impliquées lors de celles-ci.

Dans un second temps, Dre Brambati se penchera sur l’analyse automatisée du discours pour mieux comprendre les différences de profil cognitif chez les individus et entre les sexes biologiques. En effet, chaque individu a un patron de forces et de faiblesses au niveau cognitif qui lui est propre et qui pourrait être révélé par les caractéristiques du discours. La professeure s’appuiera sur l’intelligence artificielle et les méthodes d’analyse du langage pour ce second volet de recherche.

« Je suis honorée d’avoir été nommée pour la chaire Courtois III en neuroscience fondamentale. C’est l’occasion de développer et de nourrir le volet fondamental de la recherche qui peut parfois être moins subventionné. L’objectif, au-delà de mon projet, est d’obtenir de nouvelles connaissances qui pourront avoir un impact sur d’autres domaines d’étude tels que la recherche en santé, en éducation ou encore en sciences sociales. » a déclaré Dre Brambati.