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Living lab : trois subventions FRQS obtenues par des chercheurs du CRIUGM

Le terme Living lab (laboratoire vivant) qualifie une méthodologie où les citoyens, les usagers, sont considérés comme des acteurs majeurs, des collaborateurs de processus de recherche et d’innovation et pas seulement comme des sujets d’investigation. C’est pour ces projets de laboratoires vivants que des chercheurs du Centre de Recherche de l’Institut Universitaire de Gériatrie Montréal (CRIUGM) du CIUSSS du Centre Sud de l’île de Montréal (CCSMTL) ont obtenu des subventions du Fonds de recherche du Québec-santé (FRQS). Les projets visent à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, celles de leurs proches aidants et de mieux comprendre leurs besoins au quotidien.

Toutes nos félicitations aux récipiendaires :

Améliorer le soutien des personnes proches aidantes de personnes ainées : l’approche laboratoire vivant

Olivier Beauchet, Dr en médecine, chercheur régulier au CRIUGM, professeur au département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Son programme de Living lab cherche à développer de nouvelles pratiques de soutien des personnes proches aidantes (PPA) de personnes âgées, prioritairement en ce temps de pandémie de COVID-19. L’objectif est d’aider les PPA dans leur rôle et dans leurs actions de support à domicile auprès des aînés. Ces nouvelles pratiques pourront être testées dans un environnement de « vie réelle » et permettront une meilleure compréhension des situations rencontrées et des besoins qui leurs sont rattachés. La participation active des PPA et des personnes âgées permettra de juger et valider la
pertinence des solutions proposées. Pour ce projet, Olivier Beauchet aura l’appui de divers partenaires, notamment des organismes du milieu communautaire et leurs décideurs ou encore le Regroupement Naturel des Aidants du Québec (RANQ).

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Les environnements intelligents en soutien à l’écosystème des aînés fragiles et isolées : Le Living Lab de la Ville de Côte Saint-Luc

Chercheure principale : Mélanie Couture, chercheure d’établissement au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGES) du CIUSSS du Centre-Ouest-del’Île-de-Montréal et professeure affiliée au département de psychologie de l’Université de Sherbrooke.

Co-chercheurs principaux : Nathalie Bier, chercheure régulière au CRIUGM, professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et Sylvain Giroux, professeur à la faculté des sciences de l’Université de Sherbrooke.

La pandémie de COVID-19 a mis à l’évidence la vulnérabilité du système de santé et services sociaux et l’importance d’explorer des solutions liées à l’implication de la communauté et à la télésanté. Le projet de Living Lab vise, à l’échelle de la ville de Côte Saint-Luc, à co-développer avec des partenaires un modèle de soutien autour du numérique
et d’objets connectés pour prolonger la vie à domicile des personnes âgées. Ces environnements intelligents permettront d’optimiser l’identification et l’utilisation, par les aînés fragiles et isolés, des ressources disponibles dans la communauté. Ces ressources incluent les services de la ville, du système de santé et services sociaux, et des organismes communautaires, en combinaison avec du soutien des familles et des bénévoles de la communauté.

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PROMOSANTÉ : Co-création d’un programme de télésanté axé sur l’autogestion de la santé et de la participation sociale de personnes aînées à risque de déconditionnement

Chercheur principal : Patrick Boissy, Professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS), département de chirurgie à l’Université de Sherbrooke.

Co-chercheures : Mylène Aubertin-Leheudre, chercheure régulière au CRIUGM, professeure au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), et Mélanie Levasseur, professeure titulaire à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke.

« Le déconditionnement consiste en l’ensemble des conséquences physiques, mentales et sociales reliées à l’inactivité, à une période de sédentarité ou à la sous-stimulation intellectuelle et sociale. » (Quebec.ca)

Puisque la prévalence des maladies chroniques et des incapacités s’accroît avec l’âge, les personnes aînées présentent plus de restrictions dans leurs habitudes de vie, leur santé et leur participation sociale et sont davantage à risque de déconditionnement. Lors d’un déconditionnement, vieillir chez soi et être actif présentent d’importants défis. À
l’ère de la santé digitale et du vieillissement dans un monde numérique, les technologies de l’information et des communications font partie du quotidien d’une majorité de personnes aînées. Afin de leur permettre d’atteindre leurs objectifs personnels et, ultimement, d’améliorer leur qualité de vie et de favoriser leur vieillissement actif dans la
communauté, le but du présent projet est de mobiliser les personnes aînées dans une approche numérique de télésanté axé sur l’autogestion de leur santé et de leur participation sociale intitulée PROMOSANTÉ, et ce, en étant accompagnés par des professionnels de la santé. Inspirée de différentes modalités éprouvées en activité physique, en ergothérapie et en psychologie et bien implantées en personne dans la communauté, cette approche sera co-créée et évaluée à l’aide d’une collaboration intersectorielle, par et pour des personnes aînées et incluant des partenaires des services de santé et d’organismes communautaires.
Ayant un important potentiel d’innovation et de transfert, PROMOSANTÉ facilitera l’implantation et la mise à l’échelle d’interventions numériques auprès d’une clientèle à risque de déconditionnement. Tout en contribuant à réduire la pression sur les services de santé et d’organismes communautaires, ces interventions auront un impact direct sur la
santé et la participation sociale des personnes aînées.

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