À l’occasions de journée internationale des droits des femmes, deux de nos chercheuses s’expriment sur l’importance des femmes dans le milieu de la recherche.
« Il est bien connu que les femmes sont sous-représentées en recherche. Cela dit, ce n’est pas seulement une question de proportion des femmes.
En effet, la recherche de solutions créatives aux différents enjeux sociétaux impose que les chercheurs apportent des perspectives uniques et ça, seule la diversité des genres et des cultures en recherche pourra nous permettre d’y arriver. »
NANCY PRESSE
Diététiste-nutritionniste
Directrice de laboratoire au CRIUGM
Professeure adjointe à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke
« Je crois fermement que la science se développe en présence d’une diversité d’idées, de points de vue et d’approches, et quand elle intègre des personnes aux perspectives et aux expériences vécues variées.
Étant donné que les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale, les femmes scientifiques ne devraient pas être une exception.
Au contraire, chaque petite fille qui rêve de devenir scientifique devrait savoir que son point de vue sera inestimable pour faire avancer les choses. »
AMANPREET BADHWAR
Directrice de laboratoire au CRIUGM
Professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal
« Dans notre lutte pour l’égalité des sexes, n’oublions pas que le respect et la protection des droits des femmes en matière de santé pelvienne sont indispensables à leur bien-être. Il faut oser briser les tabous. Faisons la promotion de l’éducation, de la sensibilisation, de la prévention et des interventions en santé pelvienne.
Engageons-nous à créer un environnement où les femmes se sentent entendues, respectées et pleinement soutenues dans leur parcours de soins de santé pelvienne. »
CHANTAL DUMOULIN
Directrice de laboratoire au CRIUGM
Professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal