
Girouard Hélène
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Biographie
Hélène Girouard est professeure titulaire au Département de pharmacologie et physiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheuse régulière au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM). Elle dirige le laboratoire de pharmacologie cérébrovasculaire, où elle étudie les interactions entre les systèmes vasculaire, immunitaire et nerveux, en lien avec le vieillissement et les maladies neurodégénératives.
Titulaire d’un doctorat en physiologie de l’Université de Montréal et formée en postdoctorat à Cornell University et à l’Université du Vermont, elle a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Jacques de Champlain du FRQS, le titre de Fellow de l’American Heart Association, ainsi que le Prix pour chercheur en milieu de carrière dans le domaine du vieillissement des IRSC.
Son programme de recherche est soutenu par plusieurs organismes compétitifs (IRSC, FRQS, FMCC, CRSNG, NASA, ERA-NET), avec des projets portant sur la neuroinflammation, la rigidité artérielle, le couplage neurovasculaire, les maladies neurodégénératives et les effets du sexe et du vieillissement. Elle est également très impliquée dans les comités scientifiques et éditoriaux internationaux, notamment au sein de la International Society for Cerebral Blood Flow and Metabolism.
Intérêts de recherche
Les travaux de recherche de la Dre Hélène Girouard visent à mieux comprendre les mécanismes biologiques qui sous-tendent les liens entre le système vasculaire cérébral, l’inflammation, le vieillissement et le déclin cognitif. Son programme de recherche se concentre principalement sur le couplage neurovasculaire, c’est-à-dire l’interaction dynamique entre l’activité neuronale et la circulation sanguine dans le cerveau. Elle explore comment ce couplage est altéré dans des conditions pathologiques telles que l’hypertension artérielle, la rigidité vasculaire ou encore la maladie d’Alzheimer.
Une partie importante de ses travaux porte sur l’impact du sexe et de la ménopause sur la vulnérabilité cérébrale, en intégrant des approches différenciées pour mieux comprendre les mécanismes biologiques propres aux femmes. À l’aide de modèles expérimentaux et d’outils de pointe en imagerie cérébrovasculaire (microscopie multiphotonique, laser Doppler, IRM), son équipe étudie l’effet des cellules immunitaires sur la circulation cérébrale, le stress oxydatif, et la neuroinflammation. Elle examine également les effets de contextes extrêmes, comme le vol spatial, ou de conditions systémiques comme la COVID-19, sur la santé cérébrale.
Ses recherches s’inscrivent dans une perspective translationnelle, avec des retombées potentielles sur la prévention des troubles neurocognitifs liés à l’âge, en particulier chez les populations vulnérables ou exposées à des facteurs de risque vasculaires. Elle est également impliquée dans des consortiums internationaux qui développent des outils diagnostiques et des interventions ciblées pour préserver la santé du cerveau chez les personnes âgées.
Mots-clés
Neurovasculaire, hypertension, vieillissement, inflammation, Alzheimer, cognition, circulation cérébrale, imagerie, sexe, plasticité