
Brambati Simona
Coordonnées
simona.maria.brambati@umontreal.ca
Biographie
Simona Maria Brambati, Ph.D. est professeure titulaire au Département de psychologie de l’Université de Montréal et chercheuse régulière au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM), où elle dirige son laboratoire depuis 2011. Formée en neuropsychologie cognitive et en neuroimagerie, elle est diplômée de l’Université Vita-Salute San Raffaele (Milan) et détient un doctorat en médecine moléculaire. Elle a poursuivi deux stages postdoctoraux en neuroimagerie et cognition, d’abord à l’Université de Californie à San Francisco, puis à l’Université de Montréal.
Dre Brambati est titulaire de la Chaire Courtois en recherche fondamentale (niveau III) et a été récipiendaire de plusieurs prix prestigieux, dont le prix Louise-Rousselle-Trottier (Fondation des maladies du cœur et de l’AVC), le Prix d’excellence en enseignement de l’Université de Montréal, et deux statuts de chercheure-boursière FRQS (Junior 1 et Junior 2). Elle a également représenté le Québec comme jeune scientifique au World Dementia Council.
Elle a dirigé ou participé à de nombreux projets financés par les IRSC, les FRQ, le NIH, le CRSH, la Fondation des maladies du cœur, la Fondation Courtois, le CFI et la Société Alzheimer du Canada. Ces projets portaient principalement sur les atteintes du langage causées par la neurodégénérescence ou les AVC, les différences liées au sexe biologique dans les réseaux langagiers, et la plasticité cérébrale liée au vieillissement ou à la récupération post-AVC.
Dre Brambati est également très active dans le transfert des connaissances, en collaboration avec des organismes communautaires comme l’Association québécoise des personnes aphasiques, et par l’encadrement d’une relève impressionnante d’étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs.
Intérêts de recherche
Les recherches de la Dre Brambati visent à mieux comprendre les bases neuronales du langage et les effets du vieillissement et des lésions cérébrales (notamment les AVC et les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer) sur les fonctions langagières. Ses travaux s’articulent autour de trois grands axes :
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Caractérisation des troubles du langage dans l’aphasie post-AVC et les troubles neurodégénératifs à l’aide d’outils de neuroimagerie (IRM, connectivité fonctionnelle).
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Étude de la plasticité cérébrale et des mécanismes de compensation qui soutiennent le maintien ou la récupération des fonctions langagières avec l’âge ou après une lésion.
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Développement d’outils cliniques et technologiques d’évaluation et d’intervention, incluant la téléréadaptation, l’analyse automatisée du discours et la modélisation cérébrale individualisée.
Son programme de recherche est fortement interdisciplinaire, intégrant la psychologie, les neurosciences, l’intelligence artificielle et la linguistique, avec un souci constant d’application clinique et sociale.
Mots-clés : neuroimagerie, aphasie, cognition et langage, vieillissement, plasticité cérébrale, AVC, neurodégénérescence, IRM, récupération fonctionnelle, transfert des connaissances.